Le constat est alarmant et habituel, donc il devient inouï d’en parler.
Le week-end passé a été difficile et éprouvante pour deux familles dans la commune de Bonoua. La première a perdu sa fille en couche du côté de Yaou par la faute de l’humain et l’autre aussi s’est vu brutalement arraché de la vie leur fille par son amant drogué. Deux drames qui ont plongé la ville dans une grande tristesse et nous avons vu la manifestation d’un élan de solidarité de toute la côte d’ivoire envers ces familles, mais en aucun moment nous avons vu les premiers responsables de la commune manifester de la compassion à l’endroit de ces familles.
Soutenir une personne dans les moments difficiles n’est pas une obligation mais plus d’un attendait ce geste anodin mais plein de sens de la part de nos élus.
Proche de nous, vous l’avez été durant la campagne raison pour laquelle nous vous avons donné nos suffrages pour occuper les postes actuels. Ne nous faites pas mordre la poussière si tôt.
Certes vous avez des programmes très chargés, donc vous faire représenter était une alternative, produire un communiqué à l’égard des familles éplorées par la disparition tragique de leur enfant aurait été d’un humanisme sans précédent, mais rien absolument rien.
Loin de nous, de vous dicter une conduite à tenir, mais nous estimons que pleurer avec nous quand nous traversons des moments difficiles serait judicieux.