De plus en plus nous constatons dans nos villages particulièrement ceux du peuple Abouré, une pseudo concurrence entre les quartiers Begnerie et Tchagba sur plusieurs aspects et plus particulièrement pendant les fêtes de Générations.
De Quoi s'agit-il ?
De même que la Côte d'Ivoire est un pays et tous les ivoiriens frères et sœurs, de même que les peuples Abouré de Bongo, Samo, Adiaho, Ebrah, Yaou, Moossou, Bonoua doivent comprendre qu'ils ne forment qu'UN. Nous devons comprendre que notre renommée nationale, nous la devons à plusieurs de nos cadres qui a un moment donné de l'histoire de ce pays ont su se mettre ensemble pour faire de notre espace géographique une vitrine et modèle de développement tant par la qualité des infrastructures que par la qualité des hommes.
Aujourd'hui, nous avons un seul combat et nos principaux adversaires sont là pauvreté, la drogue, les grossesses précoces et la déscolarisation la cupidité de certaines autorités coutumières et politiques qui plombent le développement de nos différentes localités.
Dès lors, il s'avère important de repenser notre système politique depuis l'organisation de nos fêtes de générations que de la gestion de nos différents royaumes. Oui nous voulons exister et ce, de la meilleure des manières possibles qui puisse être. Begnerie et Tchagba = 1, et « ce qui nous uni est plus fort que ce qui nous divise ». Il ne s'agit pas de savoir qui est plus fort en sorcellerie que l'autre encore moins c'est la fête de qui qui a réussi que celle de l'autre. Mais plutôt, combien de cadres sommes-nous capables de faire émerger, combien d'hôpitaux et de maternité sommes-nous capables de mettre à la disposition de nos populations... Jadis, certains cadres ont fait la fierté de nos villages, il s'agit entre autres de Feu le Ministre Jean Michel Moulod, Feu le Ministre Alcide Kacou, Feu le Médiateur Honoraire Mathieu Ekra, Feu Le Maire Amethier JB, Feu le maire Honoraire de Grand Bassam Able Frédéric, L'architecte Guillaume Koffi...
Aujourd'hui la question qui trottine le plus dans notre esprit concerne La relève, quelle est la politique à mettre en œuvre pour permettre à Celui dont la mère commerçante d'Atoukpou puisse se hisser au plus haut sommet de l'état, comment le fils du pêcheur d'Ebrah ou de Moossou, du planteur de Bonoua ou de la vendeuse de Kouman puisse devenir un Grand homme d'affaires...
Voilà le vrai combat que nous devons mener, celui de la prospérité de nos fils, frères, sœurs... Afin de garantir une stabilité sociale au sein de nos communautés... Nous sommes aussi acteurs de nos vies et celle de nos sociétés, Donc...
#BeStrong 💪
#BeExceptional