D’après un ami qui me faisait l’honneur de me rendre une visite de courtoisie dans mon village natal, après une visite et après lui avoir faire une description très fidèle de Bonoua sous l’administration « papa Amethier », il me sort cette phrase : « Donc tous est à refaire et en urgence alors » ; j’ai répondu : « plus ou moins car la population attends des actions susceptibles d’améliorer leur quotidien immédiat. »
C’est ce qui nous a poussé à réaliser une enquête pour connaître les attentes des uns et des autres, mais grande fut notre surprise car pour la majeur partie des personnes interrogées, tout est urgent et prioritaire. Mais hélas, peut-on attaquer tous les fronts en même temps ?
Les chantiers dans la commune de Bonoua sont énormes mais certains d’entre eux reviennent régulièrement dans les réponses des populations.
La voirie de la commune :
Jadis une fierté pour la ville, la voirie de la commune est dans un état de dégradation très avancée depuis plus d’une décennie. Il n’y a eu aucun plan d’entretien. L’ancien Marie JONHWAN Téké Norbert a voulu remédier au problème de la voirie avec les maigres moyens de la mairie mais dans la faisabilité la situation s’est empirée.
Le marché municipal :
L’état de délabrement du marché municipal de Bonoua est avancé. La population trouve l’état actuel inadmissible pour la belle citée de l’ananas. Elle demande dans l’ensemble un plan d’urgence pour sa réhabilitation car en plus d’être insalubre et le matériel ayant servi pour sa construction est en état de dégradation et cause beaucoup d’accident d’après plusieurs témoins et victimes.
La problématique de l’insalubrité :
Comme pour la plupart des commune, le problème de l’insalubrité un autre chantier qui fait couler beaucoup d’encre et qui peine depuis plus d’une décennie à trouver une issue favorable. Le secteur de l’insalubrité et du ramassage des ordures est devenu un casse-tête chinois pour les locataires de « l’hôtel de ville » de Bonoua. A ce niveau les attentes sont nombreuses car Bonoua doit retrouver sa fière allure. Dans cette même dynamique, les emplacements des décharges aussi doivent être revus comme celle située devant l’ancienne sous-préfecture.
Le secteur de l’emploi des jeunes :
Ce secteur est le levier sur lequel les chômeurs attendent le maire Amethier. Pour les jeunes les autorités ne font pas assez pour l’employabilité des diplômés. La zone industrielle de Bonoua est en plein essor depuis un bon moment et elle n’absorbe même pas 10% des jeunes diplômés de Bonoua et Environnement. Tous trouve cela inconcevable et espère que l’actuelle équipe équilibrera la balance favorable à des personnes venant d’ailleurs. En plus plusieurs personnes ont décrié le marchandage des postes.
En définitive, l’on attend beaucoup de cette nouvelle administration. La population attend un « miracle » mais pour que « miracle » ce miracle s’opère, il faut la collaboration de tout un chacun. Que la royauté joue son rôle, que le système social mise en place par les aïeux joue pleinement son rôle, que les hommes, femme et jeunes jouent chacun rôle et là Bonoua sera une « ville Nouvelle » car c’est « Unis (que) Bonoua est fort »